Je me suis fait avoir... je le reconnais... Le titre laissait penser que l'ouvrage allait faire (ou tenter de faire) de la pédagogie avec humour, incluant force second degré et dessins supposés dédramatiser le propos... Un peu comme dans les livres écrits par John Cleese et son psychanalyste.
Eh bien non... Le titre n'est pas un titre au second degré, mais au premier degré (ou presque). Et l'ouvrage, pourtant pas si vieux, est rébarbatif et austère à souhait. Du texte en pavés, et malgré un déocupage qui permet de lire de courtes sous-sections d'une traite, cela a fort mal vieilli quand même.
Surtout que la réponse à la question, qui était quand même mon but quand j'ai demandé le livre à ma bibliothèque, ne vient pas, ou à peine. On passe allègrement de l'organisation des crèches au XIXè siècle à l'anorexie chez l'adolescent du XXIè siècle, en quelques pages. Et ainsi de suite. Tout est (il faut le reconnaître) abordé mais dès lors de manière assez superficielle et docte. Peu de pistes pour s'amender, mais force analyses et jugements sur l'évolution de la société et du regard posé sur l'éducation.
Ce n'est pas que je m'en moque, mais comment cela va-t-il m'aider à ne pas suivre l'enfant que je viens de jeter par la fenêtre... Je n'en sais fichtre rien.
Allez, on se retrouve sur le trottoir, rejoignez-moi par l'ascenseur.
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On y apprend deux trois choses intéressantes, mais bon je m'attendais à quelque chose d'un peu plus poussé presque scientifique de cette condition qui est quand même connue depuis plus longtemps que l'autisme. Il faut croire que ce n'est toujours pas le cas. Le sera t-elle un jour?
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Très bon livre à mon sens qui remplit très bien son objectif. A la fois concis, assez riche en termes de lois, d'expériences comme d'éthique.
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"Découvrir les déficiences intellectuelles" on peut être déçu à partir du tire de l'ouvrage qui ne rempli pas ses promesses. A sa lecture on ne découvre rien des déficiences en elles mêmes. Tout le point de vue se centre sur la vie des déficients, leur place, leur rejet, l'étrangeté qu'ils présentent et la manière dont la collectivité, la société, les intègre, exclus ou acceptent sous condition.
S'agit il d'un livre sur les déficiences ou sur l'effet de celles ci sur les efficients intellectuels ?
Qu'est ce qu'une déficience ? Ou se situe le manque ? Pourquoi est ce qualifie de déficience ? Rien de convainquant sur la peusdo spécificité des déficiences. Mise à part une tentative louable, mais louvoyante, de rejeter toute spécificité tout en soulignant de concert qu' elle est incontournable.
Concédons que la question est vaste, elle concerne la psychologie tout autant que l'anthropologie, sociologie et philosophie. Mais l'ouvrage pêche par confusion des genres, la psycho, parée d'une psychanalyse bien ancrée, se perd dans le "pourquoi" et minore le "comment" de la déficience.
La question reste entière, il ne suffit pas de proclamer le déficient étranger pour tout expliquer. Et certainement pas pour le comprendre de l'intérieur...
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