L'air diffuse une odeur de cendre et de brûlé, qu'il respire à pleins poumons comme s'il se shootait déjà au parfum de sa propre mort.
Il attend. Une voiture noire.
Ses mains se crispent, se rétractent, se referment. Gonflées comme si elles étaient animées de leur propre colère.
Il ne les contrôle plus.
Ce ne sont plus les miennes.
Ce sont les mains d'un autre homme.
Les mains d'un assassin.