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Puise les larmes des pensées - elles
sécrètent l’amertume d’une eau
blanche - entends le refrain de misères
-il te hante comme parfois l’espoir
de disparaître - imagine qu’il n’y a
rien d’inatteignable même ta nudité
ignore les vétilles qui s’incrustent se
morcellent en s’enfonçant dans ta
peau déjà atteinte des blessures d’hier
traverse le corridor ancien – passage
long patin de cire il mène au mirage
de grands espaces
extrais fracasse tranquillise remue déconcerte enlumine fixe mime