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Citation de Henri-l-oiseleur


Didier Goux
Journal d'août 2020.
Vendredi 21
Dix heures. – Sur le blog-mère, un commentateur me demande ce que je pense d'Olivier Bleys. C'est la première fois que j'entends ou lis ce nom. N'écoutant que ma soif de connaissances nouvelles, je vais donc aussitôt voir chez Dame Wiki de qui il peut bien s'agir. Ce semble en effet être un écrivain, en tout cas un homme qui publie des livres, né à Lyon en 1970. À 50 ans, il a publié trente-deux livres : c'est beaucoup, mais après tout pas plus que Simenon ou Balzac. Premier bémol : dans le lot, il y a des bandes dessinées et des “romans graphiques” (je mets des guillemets car j'ignore absolument ce que peut être un roman graphique ; par rapport à une bande dessinée, veux-je dire). Deuxième bémol : il a été finaliste au “Goncourt des lycéens”, ce qui, en général, implique une certaine révérence envers tous les conformismes du moment, ceux que, justement, les adolescents prennent pour de la rébellion. En outre, le roman avec lequel il a concouru s'intitule Discours d'un arbre sur la fragilité des hommes, ce qui donne envie de s'enfuir ventre à terre et jambes à son cou (le plus sûr moyen de se casser la gueule). Enfin, en plus d'avoir écrit trente-deux livres, cet homme trouve encore le temps d'avoir des activités professionnelles variées. Il est notamment “concepteur multimédia indépendant” , également “animateur d'ateliers d'écriture” et, je cite Wiki, “revendique un goût affirmé pour l'échange culturel”, ce qui est, on me l'accordera, d'une originalité et d'une audace proprement stupéfiantes.

Pour couronner tout cela, sa “fiche wiki” – fort probablement rédigée par lui-même – donne la liste exhaustive de tous les honneurs que lui a valus sa plume prestigieuse. Et on ne le sent pas peu fier d'avoir obtenu des distinctions aussi convoitées que le prix Jean Carmet, le prix Café Spirit' et surtout le prix du Roman de la Gourmandise, décerné par les bibliothèques de la communauté de communes Hardouinais-Mené (dont je m'aperçois qu'elle n'existe plus, ayant été absorbé par… Loudéac, la petite patrie de Nicolas). Bref, je crois qu'il se passera longtemps avant que j'ouvre l'un des livres de ce courageux Lyonnais multifonctions. Du reste, j'ai peut-être tort et passe ainsi à côté d'un génie littéraire. (Je sais, je sais : moi non plus je n'y crois pas plus que ça.)
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