Les peines infligées aux sorciers étaient les mêmes que celles prescrites pour les autres hérétiques, même si l'emprisonnement, en raison de la nature la plus individualiste du sorcier, n'était plus très pratiquée (on craignait que, leurs pouvoirs conservés, ils l'exercèrent contre leur entourage). On préféra donc souvent les abandonner au bras séculier et cela sans remords, puisque déjà l'Ancien Testament en donnait l'autorisation : "Vous ne souffriez point ceux qui usent de sortilèges et d'enchantements et vous leur ôterez la vie." (Exode XXX, 18).
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