Dans ma mémoire, qui s'imbrique dans leur mémoire, je ne trouve pas d'élément construit, aucune architecture qui permette de donner un semblant de corps à la disparition. Je n'ai trouvé qu'un silence lourd, une absence de mots à laquelle donner un sens reste une gageure, la part immergée du vacarme que le mutisme a recouvert m'est inaccessible.