Je vais écrire parce que c’est la seule façon que j’ai de résister encore un peu. C’est mon combat, c’est ma guerre à moi. Je vais noircir les pages de ce qui reste de moi. Je vais terrasser le manque d’air et anéantir le souffle court. Écrire, c’est la révolte et j’en suis le maître. C’est la seule résistance à l’absurde. C’est le sens. C’est le tangible. C’est écrire l’absurde pour tuer l’absurde. Écrire Sisyphe, c’est tuer Sisyphe. p.109