Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 28/03/1921
Mort(e) à : Londres , le 08/05/1999
Né(e) à : Londres , le 28/03/1921
Mort(e) à : Londres , le 08/05/1999
Biographie :
Dirk Bogarde, de son vrai nom Derek Jules Gaspard Ulric Niven van den Bogaerde, est un acteur britannique.
Il est le fils d'un critique d'art néerlandais et d'une comédienne écossaise. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté à l'état-major du général Montgomery, où il dessine les plans de batailles.
À partir de 1947, il se met à tourner des séries B. Il commence à se faire remarquer dès 1950 dans des films à suspense signés Terence Fisher, Marc Allégret, Charles Crichton, et s'impose dans le rôle du docteur Simon Sparrow dans une série de comédies réalisées par Ralph Thomas.
Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'il accepte le rôle, périlleux pour l'époque, d'un avocat victime d'un chantage homosexuel dans "La Victime de Basil Dearden" (1961).
Cette prestation lui vaut, outre sa première nomination aux BAFTA Awards, d'attirer l'attention de Joseph Losey, qui lui confie le rôle du valet sadique et ambigu de "The Servant" en 1963, rôle qui lui vaudra le BAFTA du meilleur acteur.
Sa carrière internationale inclut aussi bien John Schlesinger ("Darling", 1965) que George Cukor ("Justine", 1969, d'après Lawrence Durrell avec Anouk Aimée), John Frankenheimer ("L'Homme de Kiev" (The Fixer, 1968)) et Rainer Werner Fassbinder ("Despair", 1978).
Parlant parfaitement le français, il s'installe près de Grasse en 1968 et collabore avec plusieurs réalisateurs français dont Bertrand Tavernier, avec lequel il tournera son dernier film, "Daddy nostalgie" en 1990, où il joue le père de Jane Birkin.
Il entretint avec son agent, Anthony Forwood (précédemment marié à l'actrice Glynis Johns, de 1942 à 1948), une relation de près de cinquante ans, qui ne prit fin qu'avec la mort de celui-ci en 1988. Il se consacre alors entièrement à l'écriture et publie une douzaine d'ouvrages dont plusieurs livres de souvenirs.
+ Voir plusDirk Bogarde, de son vrai nom Derek Jules Gaspard Ulric Niven van den Bogaerde, est un acteur britannique.
Il est le fils d'un critique d'art néerlandais et d'une comédienne écossaise. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté à l'état-major du général Montgomery, où il dessine les plans de batailles.
À partir de 1947, il se met à tourner des séries B. Il commence à se faire remarquer dès 1950 dans des films à suspense signés Terence Fisher, Marc Allégret, Charles Crichton, et s'impose dans le rôle du docteur Simon Sparrow dans une série de comédies réalisées par Ralph Thomas.
Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'il accepte le rôle, périlleux pour l'époque, d'un avocat victime d'un chantage homosexuel dans "La Victime de Basil Dearden" (1961).
Cette prestation lui vaut, outre sa première nomination aux BAFTA Awards, d'attirer l'attention de Joseph Losey, qui lui confie le rôle du valet sadique et ambigu de "The Servant" en 1963, rôle qui lui vaudra le BAFTA du meilleur acteur.
Sa carrière internationale inclut aussi bien John Schlesinger ("Darling", 1965) que George Cukor ("Justine", 1969, d'après Lawrence Durrell avec Anouk Aimée), John Frankenheimer ("L'Homme de Kiev" (The Fixer, 1968)) et Rainer Werner Fassbinder ("Despair", 1978).
Parlant parfaitement le français, il s'installe près de Grasse en 1968 et collabore avec plusieurs réalisateurs français dont Bertrand Tavernier, avec lequel il tournera son dernier film, "Daddy nostalgie" en 1990, où il joue le père de Jane Birkin.
Il entretint avec son agent, Anthony Forwood (précédemment marié à l'actrice Glynis Johns, de 1942 à 1948), une relation de près de cinquante ans, qui ne prit fin qu'avec la mort de celui-ci en 1988. Il se consacre alors entièrement à l'écriture et publie une douzaine d'ouvrages dont plusieurs livres de souvenirs.
Source : Wikipédia
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Chacun tient secrètes des petites poches d'individualité qui ne sont qu'à lui.Chacun se cramponne à certains fragments de son moi privé.
J’étais l’écrivain plébéien sans dons intellectuels, sans prétention à y atteindre d’ailleurs, content de lui apparemment, bien dans sa peau, ne méritant pas qu’on se donne la peine de le prendre en considération. L’eunuque gribouilleur, telle était l’une des autres étiquettes dont il m’avait affublé. Il était donc sans aucun risque de me laisser en compagnie de sa femme. La parfaite et gentille nounou. Il était certain de n’avoir rien à craindre de moi, dans aucun domaine. L’imbécile salaud !
Il l’aimait bien. Il disait que c’était un Rouge. Vous savez ce que ça veut dire ? Ça veut dire un coco. Mais je ne crois pas qu’il en soit vraiment un. Il était simplement forcé de l’être parce qu’il vivait je ne sais où, et que là-bas ils sont tous des cocos. Si vous n’êtes pas de leur bord, ils vous fusillent. Vous savez, ils sont vraiment affreux, super-méchants. Mais pas lui. Il a été très gentil avec maman, après le… vous savez…
Je voudrais ne pas être si casse-pieds. Ils sont gentils et je les aime bien, mais j’en venais justement à l’intéressant. Merci de m’avoir supportée. Je crois qu’il me manque encore affreusement. Je suis terriblement perdue. Je prétends ne pas l’être, j’essaie de ne pas le laisser paraître, mais je voudrais tellement qu’il revienne, même en sachant que je ne comptais plus pour lui, pour l’amour en tout cas, depuis longtemps.
Tout de même, honnêtement, les inepties qu’ils écrivaient et continuent d’écrire ! Byronien, quelle couillonnade ! Byronien par la boursouflure interminable, je vous l’accorde, et par le volume. Une sorte de don Juan porno, si l’on peut faire coexister les deux. Je m’entends. Obscénité à l’état pur, auréolée de poésie gracieuse, extrêmement élégante.
Des protéines… Vous vous y connaissez en protéines ? C’est une découverte qui a révolutionné ma vie. » Elle secoua le bocal. « C’est simple. Tout ce que le monde compte de noix, à l’exception des vieilles noix de mon espèce, est là-dedans. Il y a même des pignons.
Tu sais, certaines personnes, extraordinairement peu charitables, Léa, disent que je ressemble beaucoup à cette mauvaise herbe. Grande et filandreuse, avec plein de petits piquants partout.
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