Kamal.... est pris de vertige. Pas le vertige de la tête qui tourne. Pas celui que l’on ressent à l’appel du vide. Ni celui que déclenche un handicap physique ou le grand âge. Non. Un vertige mental, froid, glacé, qui provient d’une tête terriblement claire ; d’une conscience menée jusqu’à sa perte. Une conscience retournée contre elle-même, contre sa prétention à faire exister le monde. p 17