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Citation de MurielT


Ce chevrier qui passe aujourd'hui au pied de ces deux colonnes isolées, parmi les blocs de pierre abattus, pousse ses bêtes au hasard, comme si c'était leur champ habituel de pâture. A la majesté des ruines, à l'intemporelle rigueur des escapes, s'oppose toujours la réalité vivante. Il s'en faudrait de peu, me dis-je, pour que la "ville absolue" redevienne un campement de bédouins.
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