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Citation de Aquilon62


De ces contrées lointaines, Malte, Sicile, Afrique du Nord, j’avais entendu parler par ma mère. Elle me lisait le livre d’un voyageur andalou du XIIe siècle, un des rares auteurs profanes, avec Dante, Virgile, l’Arioste, le Tasse et Marco Polo, qu’elle admettait dans la maison. Dante, une seconde Bible; l’Arioste et le Tasse, poètes et apologistes des croisades; Virgile et Marco Polo, exceptions moins étranges qu’il ne paraît. Ma mère vénérait le premier, sur le motif que, seul entre les païens, il avait pressenti la venue du Christ; elle pardonnait à l’autre son intérêt excessif pour les mœurs du sérail, parce que, sous couvert de son négoce de pierres rares et d’épices, il avait propagé chez les Indiens et les Chinois la vraie religion.
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