Il n’y a plus qu’à écrire.
Désormais, les journées de Filippo, pendant son sommeil ou quand il est éveillé, sont peuplées de personnages envahissants et de bribes de dialogue, plus un instant de solitude. Et les nuits, entre les rondes de surveillance, sont entièrement consacrées à l’écriture. Il travaille d’arrache-pied, reprend, corrige, rature jusqu’à ce qu’il ait la sensation d’avoir trouvé le mot juste, celui qui donne exactement sa forme intangible à une pensée fugitive. A cet instant précis, une forme de bonheur.