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Citation de rkhettaoui


C’étaient ceux qui étaient arrivés en dernier qui parlaient le plus, par saccades excitées et rapides, tandis que l’autre homme, plus âgé, plus lent, plus patient, répondait d’un ton tranquille, comme pour les calmer. Ils étaient toujours dans le noir ; personne ne s’était donné la peine d’allumer, et Dortmunder leur en était reconnaissant. Mais à quoi diable rimait cette discussion en langue étrangère, dans une bijouterie fermée, au cœur de la nuit ?
Puis Dortmunder entendit le bruit d’une porte de coffre-fort qu’on ouvre, et il prit tout à coup un air extrêmement contrarié. Pouvait-il, après tout, s’agir de cambrioleurs ? Il aurait bien voulu sortir sa tête au-dessus du présentoir pour voir ce qu’ils fabriquaient, mais c’était un risque qu’il ne pouvait pas courir. Vu leur position entre lui et la lueur chiche des lampadaires, il ne distinguerait, au mieux, que de vagues silhouettes alors que son visage blême serait facilement repérable.
Ploc-frrrou. Ça ressemblait au bruit d’une porte de coffre-fort qu’on referme, et d’un cadran qu’on tourne. Quand on est cambrioleur, depuis quand ferme-t-on la porte du coffre que l’on vient de vider ? Depuis quand brouille-t-on la combinaison pour s’assurer que le coffre est bien verrouillé ? Dortmunder secoua la tête et se blottit aussi confortablement que possible derrière le présentoir ; il continua à écouter, et à attendre.
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