Une fois seul, Levine contempla le jeune mort. Le policier, lui, était vivant : il voyait la couleur du sol, des murs, des vêtements que portaient le cadavre. Il sentait sur ses épaules le poids de son pardessus. Il entendait les pas du jeune agent de police qui s'éloignait. Il percevait l'odeur âcre de la poudre. Il sentait dans sa bouche l'arrière-goût amer de la peur.
— Je suis désolé, murmura-t-il. (page 116)