Comme la plupart des italiens, il s'était vu épargner les corvées du ménage grâce au labeur incessant de sa mère, toile de fond de toute sa jeunesse qu'il n'avait pourtant jamais vraiment remarquée. Ce ne fut qu'au cours de son service militaire qu'il s'aperçut que son lit ne se faisait pas tout seul chaque matin, et que s'il laissait une salle de bain sale, elle le restait.