Parfois, alors qu’elle fermait les yeux et se retrouvait entre conscience et inconscience, elle apercevait une ténébreuse silhouette qui l’observait, elle ressentait la chaleur de son foyer, distinguait le timbre grave d’une voix qui lui parlait doucement dans une langue qui lui semblait tant familière qu’étrangère. Tout s’évanouissait toujours lorsqu’elle cherchait à l’atteindre. Seule persistait la douleur d’une perte qui la brisait un peu plus chaque jour.