Pour lui, pour son fils, je veux trouver les mots justes. Il faut que je dise que si un avion m'a enlevé mes jambes, l'aviation, elle, m'a tout donné. Et au centuple. Il faut que je dise que l'espoir peut être immense si l'on croit à ses rêves, si on ne renonce à rien. Il faut que je dise, il faut que je dise...
Le journaliste ouvre son micro. Trois, deux, un..; (page 199 et fin)