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Citations de Doris Faber (21)


Son bras se resserra autour de moi. Nos cœurs battaient au même rythme. Nos pensées s’harmonisaient. Adieu, Bornéo, adieu, montagnes et forêts, adieu, sortilèges. Bientôt, l’Europe, un autre horizon. Le seul combat qu’il nous faudrait mener était celui des êtres qui, avec foi et confiance, veulent défendre, préserver pour des années et des années un équilibre chèrement acquis, un bonheur qui vient de naître.
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Bien des filles de mon âge et même plus jeunes faisaient des mariages de raison, sans rencontrer un homme d’aussi grande valeur.
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Vous êtes très belle; la plupart des hommes risqueraient de se laisser émouvoir, mais vous n’êtes pas mon « type », les jeunes filles ne m’intéressent pas, seules me retiennent les femmes qui connaissent l’amour.
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Je suis un homme de passion et de proie, pas très féru de morale. Soyez sans crainte : je ne compte pas faire de vous une martyre, mais votre liberté est aliénée à jamais.
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Vous raisonnez en jeune fille sans expérience. C’était de la passion, un désir forcené, douloureux, intolérable. La première fois que je l’ai vue danser, j’ai voulu connaître la femme, hors de la scène. Sa beauté ardente, la souplesse de son corps magnifique, tout en elle était enivrant.
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Elle faisait l’impossible pour paraître naturelle, affable, confiante, sans parvenir à inspirer à son compagnon un mot ou un regard de tendresse. Le pire était qu’elle n’osait l’interroger; il l’intimidait presque. En entendant cette voix qui, près d’elle, résonnait trop rarement, elle remonta la glace et se retourna. Aloys venait de fumer, dans le couloir, une longue cigarette turque au parfum acre.
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Depuis la veille elle n’était pas parvenue à démêler ses sentiments. Elle s’était interrogée sur l’amour. Pouvait-elle discerner si elle aimait Skelessy ? Aucun homme ne l’avait profondément émue, elle ne s’était jamais sentie poussée par un élan irrésistible, consumée par une flamme. Skelessy la troublait. Ce baiser, si violent, donné le jour précédent, semblait encore marquer ses lèvres. Etait-ce là le commencement de l’amour ?
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J’étais près de souhaiter un tremblement de terre ou quelque autre catastrophe qui me permette de vous trouver sans témoin. J’ai même eu l’idée de vous enlever, mais j’ai certain souci des formes. J’ai laissé passer trop de temps dans l’espoir de vous gagner. Ce temps ne doit pas être à jamais perdu pour moi, pour vous.
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La trame des « Adieux » est l’histoire des amours d’une Vénitienne et d’un Autrichien. Les Italiens du Nord et les Autrichiens, ne se sont pas toujours bien entendus. Il y eut même, en 1848, un soulèvement — et cette insurrection sépare les deux amoureux qui ne se revoient plus. Il tombe dans un traquenard; elle perd la raison. Fiction quelque peu mélo-dramatique, mais qui mettait en valeur le talent de Rossana Beltramini. La passion semblait la consumer — sur la scène.
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Il parlait le français avec un accent léger, non pas anglais, américain, peut-être. Il avait le regard direct, sans l’ombre d’hypocrisie et même assez audacieux. Il était jeune — vingt-sept ou vingt-huit ans — et ses yeux gris lumineux, la seule réelle beauté de son visage plus attirant que régulier, portaient le reflet de son sourire.
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 Vous n’avez aucune idée de ce que sont une passion, un désir contrarié, un orgueil à jamais atteint. Moi, je ne suis pas de ceux qu’on humilie impunément. Rossana m’a échappé, mais elle m’avait marqué au fer rouge : le désir que j’avais d’elle brûlait en moi et sa mort ne m’a pas apaisé. J’ai voulu revoir ses portraits, ses objets familiers — et je vous ai rencontrée.
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Ce n’est pas devant les serviteurs que nous pouvons nous expliquer. Même dans une langue inintelligible comme le français l’est pour eux, une discussion se devine aisément.
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 La trame des « Adieux » est l’histoire des amours d’une Vénitienne et d’un Autrichien. Les Italiens du Nord et les Autrichiens, ne se sont pas toujours bien entendus. Il y eut même, en 1848, un soulèvement — et cette insurrection sépare les deux amoureux qui ne se revoient plus. Il tombe dans un traquenard; elle perd la raison. Fiction quelque peu mélo-dramatique, mais qui mettait en valeur le talent de Rossana Beltramini. La passion semblait la consumer — sur la scène.
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Je lutterais, je ne l’abandonnerais pas. Cet amour comportait ; encore plus de difficultés que je ne l’imaginais. Néanmoins, je ne suis pas de celles qui démissionnent !
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« Je suis absolue, avide de perfection. Mais où est la perfection ? Pour qui ferait-on des concessions si ce n’est pour l’homme qu’on aime ? Alec est inconséquent, quelquefois léger, capricieux ; peut-être a-t-il été trop choyé par les femmes (celles-là, qu’on ne m’en parle jamais !), trop comblé par la vie, mais il a tant de vitalité, de charme ! Il est de ceux auxquels on doit toujours pardonner. »
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Ses yeux bruns révélaient une nature sans détours, ses cheveux courts, châtain clair, étaient bien coiffés et même un peu trop apprêtés. Elle avait la voix très haute. C’était le type de la femme qui vous appelle « mon chou » quand elle vous connaît depuis une heure.
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Je commençais de raisonner : la passion nous emportait, nous dépassait ; nous la portions en nous, mais elle était aussi un effet du climat, de notre existence périlleuse. Cette passion, il fallait l’adapter aux réalités, sur elle bâtir notre avenir. Comme beaucoup d’hommes habitués aux « coups durs », Alec ne paraissait vivre que dans le présent. C’était à moi de lui rappeler l’inestimable valeur d’une union où deux êtres sont « faits l’un pour l’autre ». Dans combien de temps pourrais-je me nommer Raphaelle-Leila Rikowski ? Il était nécessaire d’entreprendre les démarches à Singapour. J’étais prête à m’y rendre, mais je devais mettre Mark au courant de notre accord. L’amour avait jailli comme une haute flamme et ne pouvait être tenu longtemps « en veilleuse ».
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Je sombrais dans un univers obscur où s’abolissaient ma méfiance, ma crainte de l’amour, mon inquiétude de n’être pas aimée.
Ce baiser si long et les autres, ceux qu’il posait sur mon cou, mon menton, mes yeux, je ne les lui rendis pas. La timidité et la pudeur étaient encore, en moi, très fortes. Mais je mis ma tête sur son épaule et je lui dis qu’il était devenu ma raison d’être. Il me tenait contre lui, plongeait son visage dans mes cheveux. Je l’entendis murmurer :
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Il avait pour elle des égards, la traitait en égale et marquait même, par délicatesse, la différence d’âge entre elle et moi. Il l’avait certainement avertie de mon arrivée. Néanmoins, elle me considérait avec surprise, laissant sa petite main ambrée sur ma paume moite. Elle traduisit enfin sa pensée avec une franchise bourrue :
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J’avais appris, cependant, à le voir ponctuel, précis, parfaitement équilibré. Rien ne lui échappait, mais je m’étonnais à peine de sa vigilance, presque celle d’un frère aîné affectueux.
« Les nuits sont traîtresses, n’oubliez pas de prendre une écharpe. »
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