Pour peu qu'il se souvienne et aussi loin qu'il se souvienne, c'est toujours son "orphelinage" qu'il revit, la figure de Halima la Bédouine, sa nourrice, qu'il revoit. Franchi le temps, il revoit encore les mots qui se formaient sur les lèvres de Halima, les premières syllabes de lait qu'elle lui offrait en même temps que son sein généreux. Il avait soif, une soif d'incendie.