Ryôsuke était aussi impressionné que la première fois qu'il s'était égaré ici. Il avançait en regardant chacun de ces géants dans lesquels on était tenté de voir non pas un arbre , mais un individu. Il touchait leur écorce, admirait leurs branchages. Leurs racines les ancraient dans le monde végétal, mais ils semblaient chercher à évoluer vers un autre règne. Le simple fait de se trouver parmi eux lui donnait l'impression étrange de s'ouvrir à la parole de tous les êtres vivants, par-delà le temps. (p. 186)