Dust Llafdiez de Ravicelau

L’histoire est intéressante. En général j’aime bien les romans policiers qui se déroulent dans le futur.

Ce qui m’a un peu gênée dans celui-là c’est que les « innovations » étaient un peu trop mises en avant et que l’enquête était reléguée au second plan. Je trouve cela un peu dommage.



J’ai beaucoup apprécié le fait que Dust Llafdiez De Ravicelau alterne les points de vue, cela donne une vraie dimension à l’histoire.

L’auteur, dans l’ensemble, prend le temps d’approfondir les diverses situations mais selon moi elles s’enchaînent parfois un peu trop vite ou sans liens les unes avec les autres.

J’aurais peut-être mieux apprécié le roman s’il avait été plus long et que certaines scènes, surtout celles concernant le passé des personnages, avaient été plus approfondies.



L’auteur entraîne le lecteur dans un futur lointain. Par contre il ne nous donne ni indications sur le pays, ni sur la ville, ni sur les réelles conditions de vie des habitants et ce qui a changé dans leur quotidien au niveau des innovations matérielles. Ce qui est aussi dommage c’est qu’il se concentre sur une poignée de personnages que l’on peut facilement compter comme si c’était les derniers survivants et qu’il n’y avait personne d’autre. Pourtant il en suggère parfois un grand nombre dans certaines de ses explications…



Concernant les descriptions elles sont assez sommaires. J’aurais vraiment voulu que l’auteur nous décrive plus les impressions et les ressentis de ses protagonistes, leur environnement et comment ils vivent (ou survivent) à cette époque.



La fin est une fin comme je les aime mais je trouve que l’épilogue gâche un peu tout. Je pense que l’auteur aurait dû s’arrêter à l’avant dernier chapitre.

En résumé, une idée de roman assez sympathique mais auquel il manque tout de même beaucoup de choses pour que l’histoire me plaise entièrement.


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Je remercie tout d’abord l’auteur pour ce partenariat qui m’a permis de lire ce roman ! J’avais déjà eu l’occasion de lire un autre de ses romans : Sous le brouillard de 2108 que j’avais beaucoup apprécié, et j’étais donc ravie de découvrir une autre histoire de sa plume !



Avec les bois assassins, l’auteur nous livre un policier très noir (voir même horrifique) mettant en scène des fillettes retrouvées mortes dans les bois, éventrées et dévorées par ce qui semble être une bête enragée. Tandis que des rumeurs commencent à circuler comme quoi ce serait bien l’œuvre d’un animal sauvage, Blanche refuse d’y croire. Quelque chose cloche et pour la policière ces meurtres sont l’œuvre d’un homme qu’elle compte bien retrouver.



Je ne vais pas en raconter plus sur cette histoire car le roman est très court. Si j’avais mes petites théories quant à la révélation finale, j’ai tout de même été très ravie de la tournure que prenait le roman (étant une fan d’horreur j’étais comblée) ! L’histoire est glauque, mystérieuse et possède une petite touche fantastique qui donne une certaine ambiance à ce roman. D’ailleurs, le côté fillettes retrouvées dans des bois dévorées par un grand méchant loup, cela ne vous rappelle pas un célèbre conte? :p



J’ai donc beaucoup aimé cette courte histoire même si je dois avouer que j’aurais bien aimé que le roman soit un peu plus long ! Au final le dénouement arrive assez vite, ce qui est dommage car l’ambiance de ce roman est vraiment chouette et mériterait d’être un peu plus étirée en longueur pour imprégner encore plus le lecteur !



Dans tous les cas j’ai passé un très bon moment avec ce petit thriller horrifique bien sanglant !
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Dans la série e-book poussiéreux, Sous le brouillard de 2108 me permet de faire un peu de ménage !

J'avoue que j'hésite sur la "note" à mettre... Dust Llafdiez De Ravicelau nous propose ici un court roman futuriste, d'anticipation peut être. Si la 1ere partie du roman m'a fortement intriguée et intéressée; on se retrouve plongé dans un monde qui ne ressemble en rien à ce que nous connaissons car la pollution a remis en question la vie sur terre, les mêmes vices qu'aujourd'hui sont pourtant présent, et notamment l'addiction à certaines drogues. C'est ainsi que nous faisons la connaissance de Seth, l'un des personnages principaux, dont la fille et la femme ont été assassinées. J'ai toutefois trouvé un essoufflement et une incohérence des personnages dans la seconde partie.

L'auteur emmêle les fils, met peu à peu à nu la pourriture du système de "gouvernance" en place mais à aucun moment nous ne sommes surpris (très vite nous pouvons deviner qui est l'agent O, même si au final on ne comprend pas pourquoi il a été choisi). Les personnages ne sont pas assez fouillés et le grand méchant de l'histoire semble avoir une sorte de pris de conscience totalement à l'encontre de son caractère; il ne me parait plus du tout crédible dans son rôle.

Au final, un roman qui se lit assez bien mais qui manque cruellement de réalisme à mon sens. Après, je n'ai pas regardé l'âge cible.

Super thriller que je recommande aux amateurs du genre !

J'ai découverts ce livre et son auteur au salon du livre de Paris et la couverture et le synopsis m'avait beaucoup donné envie de tenter cette lecture.

L'histoire se passe en 2108, sur une Terre ravagée par la pollution et la maladie ce qui amène la population a avoir recours à une drogue appelée l'Abandon (une sorte d'anti douleur). On suit deux personnages : un inspecteur, Seth Farrer, qui vient de perdre sa femme et sa fille assassinées sauvagement, et Lorelei une jeune femme qui possède des pouvoirs psychiques (causés par la pollution).

J'ai beaucoup apprécié ma lecture étant donné que j'aime bien les histoires se passant dans un monde futuriste assez lugubre. L'écriture est plaisante, j'ai beaucoup apprécié les deux héros qui ont chacun leur propre caractère et rien en commun, mais qui vont finalement s'associer et devenir ami au fil de l'histoire.

J'aurais aimé quelques pages en plus pour en savoir plus sur ce futur ainsi qu'un approfondissement des personnalités des héros, le livre étant très court malheureusement (164 pages!).

Je trouve donc que c'est un bon roman, très divertissant et avec une certaine originalité dans son histoire. A lire !

L’ambiance de la ville dans le brouillard perpétuel, des masques à gaz, des ruines, est oppressante à souhait et constitue un cadre idéal pour un double meurtre crapuleux. Comme dans toute bonne dystopie, la société est régie par un pouvoir aussi puissant qu’intriguant : Oxycorp, une société pharmaceutique qui a fondé son empire sur des substances palliatives aux maladies dont souffre la population. L’homme à sa tête, Lambda, m’a un peu fait penser à ce bon vieux président Snow même si son parcours m’a un peu laissée circonspecte. J’aurais aimé que tout ça soit un brin plus développé mais c’est vrai qu’en 170 pages, il faut savoir être efficace et concis quand même.



Le point négatif pour moi, c’est l’écriture à laquelle je n’ai pas réussi à accrocher. Je l’ai trouvée un peu trop didactique, et si ça fonctionne dans l’introduction qui plante le décor, ça devient un peu trop artificiel dans les dialogues, notamment lorsque les personnages avancent dans leurs déductions.
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