Comme il se lève de son bureau, je crois qu’il va venir vers moi pour m’accueillir, je fais le chemin vers lui et, comble de l’ignorance – erreur monumentale –, je lui tends la main ! Je lis sur son visage le viol dont je viens de l’outrager alors qu’il se dirige tout simplement vers son armoire pour y ranger un dossier. Je l’agrippe au passage car il a laissé un morceau de main à ma portée. J’apprendrai plus tard que, retors et manipulateur, son coup favori est de faire perdre contenance à quiconque entre dans son bureau.
SACRILÈGE ! Tu oses toucher un dieu vivant, l’homme qui porte des millions d’euros de chiffre d’affaires, celui qui a la plus grosse… voiture – mais pas la plus longue.
(…)
« Tu sais, ici, je te serre la main deux fois : le jour de ton arrivée et celui, le plus tard possible j’espère, de ton départ ». Il a provoqué cet incident pour capter ma réaction.