Une grande part de la souffrance humaine et des problèmes qui se présentent au thérapeute, résulte bien souvent d'un manque de compassion, d'une violence impitoyable que les gens se font à eux-mêmes ou à d'autres. La psychothérapie souligne fortement la violence (corporelle, sexuelle, psychique). Ce qui manque plutôt systématiquement, c'est une alternative. Tant chez le patient (littéralement : celui qui souffre) que chez le thérapeute, il manque souvent une compassion consciente, le seul antidote valable contre tant de violence absurde.