Givres
ETAI
Sampan il y avait dans l’horizon trop de chemins et
une jungle il y avait sous le miroir mille craies noires
une plaie il y avait combien de larmes une baie
Sampan le soir par tes chemins nous revenaient
les larmes et les craies il y avait dans l’horizon un
seul miroir pour cette plaie et sous la jungle notre
haie.
Sampan rêvant (mourant naissait) nous te hélions
notre forêt il y avait la croix d’orfraie et pour nos rêves
ton empan et sur nos lèvres ton serment
Et c’était l’étai qui maintenant de nous venant à
nous passant nous donne l’an où tout paraît (comme
un sourire qui nous guette et qui déjà parmi nos nais-
sances nous prend).