Tous ceux qui se sont adonnés au sport vélocipédique connaissent ce sentiment de vif amour propre qui vous pique lorsque, saisi par une complète lassitude, on se sent dans l’impossibilité d’avancer, alors que le voisin semble vouloir marcher encore. On ne veut pas avouer sa fatigue et l’on attend que le compagnon de route parle le premier