AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Eduardo Ocaña (40)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Bâtisseurs, tome 2 : Bartholdi, la Statue..

Que ces BD sont belles et utiles !

En lisant Bartholdi, la statue de la Liberté, second tome, après Viollet-le-Duc, l’homme qui ressuscita Notre-Dame, de la série Les Bâtisseurs, chez Delcourt, j’ai appris toute l’histoire de cette œuvre d’art, symbole impressionnant érigé sur l’île de Bedloe, devenue, depuis, Liberty Island, et qui accueille tous ceux qui arrivent à New York par la mer.

On ne le rappelle jamais assez mais c’est un Français, Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904), né à Colmar, qui, conseillé par Édouard Laboulaye (juriste et homme politique) a imaginé et réalisé ce projet fou malgré quantité d’obstacles techniques, psychologiques et surtout financiers.

Tout cela, Salva Rubio le raconte très bien, se permet quelques écarts pour la cohésion de la narration, comme il l’explique précisément dans les pages documentaires à la fin de la BD.

L’ensemble est superbement dessiné par Eduardo Ocaña, des dessins impressionnants avec des perspectives osées qui me mettent au cœur d’une réalisation gigantesque. Cela est rappelé plusieurs fois : depuis le Colosse de Rhodes, deux mille ans auparavant, aucune autre statue de cette taille n’avait été réalisée.

Si le dessin est précis, les couleurs de Maz ! sont justes et belles. Les teints des visages sont toujours parfaitement adaptés à ce qui se passe dans la tête du personnage.

Dans son parcours extraordinaire, Bartholdi rencontre Ferdinand de Lesseps en Égypte où son désir de gigantisme prend forme. D’ailleurs, de Lesseps, très imbu de sa personne avec son canal de Suez, n’aide pas beaucoup Bartholdi. Par contre, Eugène Viollet-le-Duc est précieux, comme Gustave Eiffel. Tous les deux, ils font profiter Bartholdi de leur expérience.

Importante aussi est l’aide de Joseph Pulitzer qui, de simple journaliste quand il rencontre Bartholdi, est devenu directeur du New York World. C’est lui qui lance la souscription auprès des gens du peuple. Les plus pauvres n’hésitent pas à donner, ce qui pousse le Congrès à enfin débloquer les fonds permettant de boucler le budget.

Quand des images magnifiques, éloquentes, relaient le texte, c’est efficace et cela emballe ma lecture alors que Bartholdi déprime, veut tout abandonner. Heureusement, Pulitzer…

Bartholdi, la statue de la Liberté, est une BD captivante, instructive, importante pour connaître l’œuvre de celui qui a réalisé aussi, entre autres, le Lion de Belfort.

Un grand merci à Vincent pour cette BD qui me rappelle aussi qu’à Paris, sur la Seine, à hauteur du Pont de Grenelle, sur l’île aux Cygnes, près de la Maison de la Radio et de la Musique, on peut admirer un copie de la fameuse statue mais aussi à Roybon (Isère), sur la place centrale du village, et dans bien d’autres endroits encore. Auguste Bartholdi aurait aimé voir ça…


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          813
Les carnets de Darwin, Tome 2 : La mort d'u..

Avez-vous déjà entendu parler de la créature du Yorkshire ?

En 1860, un animal féroce aurait tué, dépecé et dévoré des dizaines de personnes sur un chantier ferroviaire et dans les alentours…

Le gouvernement va demander son aide au naturaliste Charles Darwin, seule personne capable d'identifier la bête et de la capturer.

Mais de quel animal parle-t-on exactement ?

Pour certain, il s'agirait d'un fauve échappé d'un cirque, pour d'autre d'une créature mythique…

Cette bande dessinée en trois volumes va nous faire découvrir l'ambiance d'une époque, on découvre l'état de la science, mais aussi les croyances et superstitions qui étaient très ancrées dans les esprits.

J'ai bien aimé cette trilogie, qui est palpitante, malgré des dessins assez sombres, car on y trouve des thèmes divers, comme l'émergence du droit des femmes, les superstitions , le colonialisme, la construction des premières lignes de chemins de fer, les progrès technologiques et scientifiques et une belle intrigue.
Commenter  J’apprécie          320
Les carnets de Darwin, Tome 1 : L'oeil des ..

Avez-vous déjà entendu parler de la créature du Yorkshire ?

En 1860, un animal féroce aurait tué, dépecé et dévoré des dizaines de personnes sur un chantier ferroviaire et dans les alentours…

Le gouvernement va demander son aide au naturaliste Charles Darwin, seule personne capable d’identifier la bête et de la capturer.

Mais de quel animal parle-t-on exactement ?

Pour certain, il s’agirait d’un fauve échappé d’un cirque, pour d’autre d’une créature mythique…

Cette bande dessinée en trois volumes va nous faire découvrir l’ambiance d’une époque, on découvre l’état de la science, mais aussi les croyances et superstitions qui étaient très ancrées dans les esprits.

J’ai bien aimé cette trilogie, qui est palpitante, malgré des dessins assez sombres, car on y trouve des thèmes divers, comme l’émergence du droit des femmes, les superstitions , le colonialisme, la construction des premières lignes de chemins de fer, les progrès technologiques et scientifiques et une belle intrigue.



Commenter  J’apprécie          320
Les carnets de Darwin, Tome 1 : L'oeil des ..

Dans ce roman graphique en trois tome, Charles Darwin est victime de sa propre théorie sur l’évolution, enfin ce n’est pas lui qui le dit mais un de ses nouveaux congénères.

Un thriller historico-fantastique où se mêlent la nouvelle construction d’une ligne de chemin de fer, le droit des femmes et des meurtres sanglants perpétrés par des "bêtes " venus dont ne sait où.

Pauvre Darwin, il ne pensait sans doute pas être un jour utilisé de la sorte.

Des dessins très réalistes qui pour certains sont de plus très explicites.
Commenter  J’apprécie          130
Histoires de France, Tome 1 : XVIe Siècle - F..

Voilà peut-être l’occasion pour l’association des Amis de Bayard de retrouver un certain dynamisme. Nul doute qu’en manifestant ici son désaccord, avec la façon dont dans cet album est rapportée une partie des paroles attribuées traditionnellement au chevalier sans peur et sans reproche, elle trouverait des gens pour faire front avec elle. En effet est ici niée toute référence à l’idée de nation dans les propos de Bayard à l'adresse du connétable de Bourbon. Cette association pourrait retrouver derrière elle nombre de ceux qui s’étaient offusqués de certains passages du "Métronome" à moins que ceux qui avaient défendu ce dernier ouvrage trouve que cette fois-ci Lorànt Deutsch dénigre quelque chose de sacré. Plus sérieusement l’idée de montrer les liens entre deux personnages phares d’une époque pour approcher une période de l’histoire de France est extrêmement intéressante et de plus revisiter l’image d’Épinal des relations entre François Ier et le connétable de Bourbon est d’une puissance symbolique insoupçonnable a priori. Voici donc expliqué comment un personnage gagna le titre de premier traître à la Nation française. Le graphisme d’Eduardo Ocaňa est très en phase avec ce que le meilleur de la BD historique nous donne et les tourments renvoyés par le connétable atteignent notre sensibilité. Le scénario, grâce au savoir faire de Sylvain Runberg est très bien bâti et il sert merveilleusement une volonté explicative qui ne tombe pas dans le didactisme porteur d’une vérité historique autoproclamée. Pour lycéens et adultes vue la complexité des ressorts historiques ici présents.
Commenter  J’apprécie          130
Missak Manouchian mort pour la France

Le 21 février 2024, Missak Manouchian et son épouse Mélinée sont accueillis au Panthéon. À travers eux c’est le groupe Manouchian et l’ensemble des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – Mains-d’œuvre immigrée) qui est reconnu dans cet hommage de la nation.



Le nom de Missak Manouchian ne m’était pas inconnu. Je savais qu’il avait été résistant pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Je l'associais au Mont Valérie, mais j’aurai été incapable d’en dire plus. J’ai donc sauté sur l’occasion de l’offre de NetGalley pour lire ce livre.



La BD d’Eduardo Ocaña et Jean-Pierre Pécau nous permet de découvrir qui était Missak Manouchian en se concentrant sur les années de guerre. Orphelin du génocide arménien, Missak arrive en France vers l’âge de 15 ans. Il devient ouvrier et rejoint rapidement le parti communiste. Lorsque la guerre éclate il est ouvrier et poète. Il a intégré le milieu artistique parisien. Mobilisé en 1939 il se bat pour la France, son pays d’adoption, et demande sa naturalisation. Après la défaite il est démobilisé, travaille un an dans une usine dans la Sarthe avant de revenir à Paris. Il renoue avec le Parti Communiste, aide la communauté arménienne et rejoint en 1943 les FTP-MOI. C’est la coopération entre les brigades spéciales (françaises) et l’occupant allemand qui feront tomber le réseau Manouchian, se soldant par l’arrestation de Manouchian et de son groupe. Après un procès sommaire servant la propagande allemande, les 22 du groupe Manouchian sont fusillés au Mont Valérien.



Jean-Pierre Pécau, au scénario, s’est concentré sur les années 1943-1944. L’ambiance qui régnait à Paris est bien restituée. Le dessin d’Eduardo Ocaña est fluide, précis. Le texte est facile à suivre. On en apprend beaucoup sur le fonctionnement de la résistance à Paris à cette époque.



S’intercale dans le récit un débat entre trois historiens / journalistes. Une phase qui décortique les faits historiques et le contexte politique.



Pourtant je reste un peu sur ma faim. J’aurais aimé en apprendre plus sur Missak Manouchian et son parcours avant 1943, sur ce qu’il a traversé et qui a construit sa personnalité. On sent un homme de conviction, aimé de son entourage, un couple solide malgré les épreuves. Ce livre est très précis sur le contexte politique et historique, mais il m’a manqué ici un peu de profondeur sur le personnage, et plus d’informations sur ses 21 compagnons.



Merci à NetGalley et aux Editions Delcourt pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          90
Histoires de France, Tome 1 : XVIe Siècle - F..

La bande dessinée s'ouvre sur une scène de la bataille de Pavie ayant eu lieu le 24 février 1525. La Palice, gentilhomme qui a participé à toutes les guerres d'Italie de cette période, y trouve la mort. Quant au roi de France François Ier, il est fait prisonnier. Pour Charles Quint, c'est une victoire notable.



Désormais captif, François Ier, se voit confronté à son ancien ami Charles III de bourbon, dit le Connétable. Au fil des pages, la conversation entre les deux hommes devenus ennemis nous fait découvrir ce qui les a amené à se détester. Ils se remémorent le passé, nous permettant ainsi de découvrir quelques scènes de l'Histoire de France : le tournoi lors du mariage du roi avec Claude de France à Saint-Germain (1514), la bataille de Marignan contre les suisses en vue de prendre Milan (1515), la rencontre entre François Ier et le roi d'Angleterre Henri VIII au Camp du drap d'or à Calais (1520), les manigances de Louise de Savoie contre le Connétable, le retournement quand le Connétable s'allie à Charles Quint...



De prime abord, j'étais peu inspirée par les dessins et les dialogues qui me semblaient peu engageants. Et il est vrai, le contenu du livre reste succinct. Malgré tout cela m'a intéressée. La raison principale est que je ne connaissais absolument pas cette querelle de l'Histoire de France. François Ier et les batailles d'Italie restaient dans mon esprit des dates clés (Marignan, Pavie...) apprises à l'école sans qu'il y soit apporté beaucoup de "vie". Ici, Lorant Deutsch parvient à travers l'histoire entre ces deux hommes à rendre l'histoire vivante. Bien entendu, je pense que ce livre s'adresse à ceux qui comme moi s'intéressent à l'Histoire mais restent des novices sur cette période. Si cela avait été un peu plus poussé, autant d'un point de vue visuel que du contenu, ma note aurait été plus élevée.

Commenter  J’apprécie          80
Les carnets de Darwin, Tome 1 : L'oeil des ..

Je me suis procuré cette bd plus par curiosité que par intérêt.

Ce premier tome nous entraîne au coeur d'une enquête menée par Charles Darwin, et qui concerne des meurtres d'une violence inouïe et hors du commun. De quoi remettre en question toutes ses jolies théories scientifiques!

On sent bien que l'intrigue va tourner autour de ce personnage central, et surtout autour de ses travaux et de ses recherches, de ses théories. le scénario est bien écrit, mais de manière un peu trop classique, même s'il fonctionne relativement bien.

Malheureusement, très vite, on se doute facilement de quoi il retourne. Quelques planches nous donnent des pistes trop évidentes. Mais j'avoue qu'un doute subsiste tout de même. Deux possibilités d'interprétation s'offrent alors à nous, et l'intérêt devient principal et réside dans cette double interprétation. De quoi donner suffisamment envie de se plonger dans le tome suivant.

Les graphismes sont loin d'emporter mes faveurs. En effet, même s'ils restent satisfaisants dans l'ensemble, quelques planches demeurent très approximatives. Le trait n'est pas toujours très précis, et il ressort une impression d'artificialité, la colorisation ne correspond pas à ce que je préfère.
Commenter  J’apprécie          80
Kookaburra Universe, Tome 7 : Le sourire de..

Dragonna, une planète éloignée de la technologie. Rigen et Thiléa y sont chasseurs et cours d'une tempête il vont trouver un bébé, seul. Thiléa en est sur, c'est l'esprit des étoiles qui lui rend sa fille, Myra, décédée des années plus tôt. Mais un démon noir veille sur elle.



Ce tome de Kookaburra universe reviens sur l'enfance de Myra, une enfant de la prophétie. Un scénario assez sombre mais bien mené sur cette enfant qui déjà bébé à un secret bien gardé.

Un retour en arrière sympathique mis en dessin par Ocana dont le trait fin et vif arrive à nous embarquer sur Dragonna.
Commenter  J’apprécie          80
Missak Manouchian mort pour la France

Paris, juillet 1943

Alors que les groupes de combat FTP-MOI (francs tireurs partisans et main d'oeuvre immigrée) subissent une répression féroce, Missak Manouchian se voit proposer de devenir chef militaire du groupe d'île de France. Objectif: former de nouveaux groupes et reprendre les actions le plus vite possible. Missak se sent en danger, il se dit observé. Par qui ? La brigade spéciale des renseignements généraux ? Des cadres du PCF ?



Après "Les 100 derniers jours d'Hitler", Jean-Pierre Pécau nous raconte les derniers mois de Manouchian. Lui et son groupe ont-ils été trahis ? Sacrifiés ?A partir d'une bibliographie dense mais aussi du film un temps censuré de Bosco Boucault "Des terroristes à la retraite", il questionne les causes de leur arrestation, des interrogations qui furent relayées par Mélinée Manouchian elle-même qui accusa le Parti Communiste Français d'avoir permis la capture du groupe.



Eduardo Ocana dessine ces six derniers mois avec une justesse et une ambiance vintage adaptée. Le dessin est sobre, plutôt gris et terne, et raconte sans esbroufe les dernières actions, les filatures des brigades spéciales, et met en scène une émission de tv des années 70 qui questionne les évènements.



Une BD de plus sur Missak Manouchian ? Et bien non, c'est plus que ça. Cet album prend un angle audacieux et intéressant. Il dépasse le simple hommage au combattant Manouchian et se concentre sur ses derniers mois d'existence en révélant les zones d'ombre troublantes. Et c'est forcément passionnant !
Commenter  J’apprécie          70
Les carnets de Darwin, Tome 2 : La mort d'u..

Ce second tome nous entraîne encore plus loin dans les méandres du srnaturel mais aussi de la nature humaine. Sylvain Runberg construit effectivement son scénario autour de l'axe de la dualité, et l'illustre de manière violente, autant dans son propos que dans les images. Dans le même temps, il propose une sous lecture des travaux de Darwin sur l'évolution des espèces vivantes, qui ont révolutionné la biologie, en faisant de lui, le personnage principal de cette série, et en le plaçant au centre de cette enquête qui flirte de près avec le surnaturel. Âmes senseibles d'ailleurs, veuillez vous abstenir car les images sanglantes ne sont pas rares. Mais étrangement ( et contrairement à la pauvreté graphique que j'accorde à cette bd), les images mêmes très gores ne sont pas celles qui paraissent les plus violentes. la violence et la sauvagerie se situent ailleurs, et bien dans la dégradante description de l'être humain que nous livre Sylvain Runberg.

Une bd qui finalement se révèle être une histoire à lire à plusieurs niveaux, plusieurs grilles de lecture étant nécessaire pour appréhender ce qui me semble être le propos des auteurs. Ce récit est construit en double couche qui apporte une réelle profondeur, à moins que je ne passe complètement à côté de ce qui peut apparaître comme une simple et superficielle série B, pour employer un terme propre au cinéma.

Si après lecture du tome 1, j'étais resté sur l'idée de ne pas lire la suite, ce tome 2 a changé complètement la donne.

Le tome 3, si je parviens à me le procurer, confirmera ou infirmera je l'espère mes espoirs. La note vaut comme encouragement et illustre mon regain d'intérêt.... Qui lira verra...

Commenter  J’apprécie          70
Kookaburra Universe, Tome 7 : Le sourire de..

On va intéresser au personnage de Myra, l'une des enfants de la prophétie Kookaburra qui fut confié aux bons soins d'une famille de chasseurs de la planète Dragonna.



On va également retrouver l'excellent scénariste de la série Orbital qui va nous livrer un récit assez fluide et plutôt agréable à suivre. On ne voit pas le temps passé même si au final, c'est un tome qui est beaucoup moins orientée dans l'action avec un rythme plutôt lent. Bref, le scénario est simple mais efficace.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout à fait conforme aux exigences même si le trait fait parfois un peu très cartoon. Le cadrage demeure dynamique ce qui sert bien le scénario.



Nous avons là un opus assez intéressant où le niveau monte incontestablement d'un cran supplémentaire. On commence à se demander si cette série n'est pas plus intéressante que la série mère: c'est dire !
Commenter  J’apprécie          60
Les carnets de Darwin, Tome 1 : L'oeil des ..

Le nom du scénariste me disait quelque chose mais je ne parvenais pas à le situer. Il s'agit en fait de l'auteur de la fameuse série de science-fiction Orbital. On le retrouve ici dans un autre genre pour notre plus grand plaisir. Il nous étonne par son savoir-faire dans un genre qu'il n'avait jamais exploré.



Bien sûr, la trame est des plus classiques en empruntant pour héros un scientifique controversé de l'époque victorienne à savoir Charles Darwin, célèbre pour ses travaux sur l'origine de l'espèce humaine. Celui-ci doit résoudre à la demande du Premier Ministre une énigme plutôt étrange concernant des meurtres assez sanguinaires au coeur du Yorkshire. Est-ce un homme qui a pu commettre pareille abomination ? Ou est-ce un animal sauvage d'un genre nouveau ?



On entre assez vite dans l'histoire qui est très bien structurée et qui pourrait aisément faire l'objet d'un film au cinéma dans le style du pacte des loups. Il y aura tout de même une surprise de taille concernant le héros lui-même. Les carnets de Darwin s'avère non seulement divertissant mais intéressant à plus d'un titre.



On a droit tout d'abord à un contexte historique assez marqué par la révolution industrielle et ses premières grêves. Le fantastique cotoie une réalité. L'habillage n'est pas nouveau mais il est parfaitement maîtrisé. Par ailleurs, le dessin de l'espagnol Edouar­do Ocana est franchement réussi. J'aime beaucoup la nature de son trait élégant.



Ce premier tome est donc un sans faute que les amateurs du genre apprécieront sans nul doute. Vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          60
Les Bâtisseurs, tome 2 : Bartholdi - La Statu..

Comment un sculpteur inconnu, sans relations a-t-il pu accomplir ce qu’aucun autre artiste n’avait accompli depuis deux mille ans ?



Fortement marqué par la statuaire égyptienne au cours d’un voyage d’étude en 1856, Auguste Bartholdi, jeune sculpteur plein de rêves, décide à son retour en France de bâtir une statue gigantesque autour d’une idée de jumelage entre nations. C’est ainsi que va naitre l’idée de la statue de la Liberté.



Entre retards dus à la déclaration de guerre de Napoléon III à la Prusse, difficultés à rassembler les financements nécessaires notamment côté américain, il faudra toute l’obstination de Bartholdi et l’intervention d’hommes comme Eugène Viollet-le -Duc, Ferdinand de Lesseps, Gustave Eiffel pour que la statue arrive aux Etats-Unis le 10 juin 1885.



Sans prendre de grandes libertés avec la réalité, Rubio nous permet de suivre la naissance et l’aboutissement d’un projet qui ne sera dépassé qu’en 1961 par la statue de la mère patrie de Volgograd, puis le Bouddha de Wuxi.

Le dessin est classique, très expressif et le dossier final mis en annexe très complet.

Un album utile notamment pour les jeunes générations.

Commenter  J’apprécie          50
Les carnets de Darwin, Tome 2 : La mort d'u..

Un second tome moins intéressant avec plus de dialogues que d’actions.

On s’intéresse ici plutôt aux personnages comme Charles Darwin, qui semble caché quelque chose ou encore le groupe d’illuminés qui semble avoir des connections avec la bête.

Seule la révélation finale peut promettre un troisième tome plus passionnant.
Commenter  J’apprécie          40
Histoires de France, Tome 1 : XVIe Siècle - F..

Quelle belle façon de raconter l'Histoire que par le biais d'une bande dessinée.

Cela permet au moins aux réfractaires à la lecture d'avoir un minimum de culture.

Dommage juste que pour cette bande dessinée l'histoire soit racontée de façon expéditive.

Autre reproche : les dessins : il manque de "détails", de précisions. Du coup, parfois, on est perdu dans les protagonistes et cela fait perdre le fil de l'aventure.

L'idée est intéressante, mais sa mise en œuvre peut, je pense, être grandement améliorée.

Commenter  J’apprécie          40
Histoires de France, tome 2 : XVIIè siècle, Lou..

Ce second tome d'Histoires de France est un bon "thriller historique", une belle étude de la déchéance de Fouquet. Du très bon travail.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          40
Les Bâtisseurs, tome 2 : Bartholdi, la Statue..

L’an dernier, je vous ai présenté le premier tome de la série « Les Bâtisseurs » et faire le parallèle avec franc-maçonnerie découle assez facilement. Dans le second tome, le trio d’auteurs nous dressent le portrait de Frédéric Auguste Bartholdi. Né à Colmar en 1834, le sculpteur est un franc-maçon notoire. Initié le 14 octobre 1875 à la loge Alsace-Lorraine à l’Orient de Paris.



Dans ce récit, nous allons également croiser la route de Gustave Eiffel qui a conçu l’ossature métallique de l’édifice et si vous souvenez de vos cours d’histoire, a Statue de la Liberté est un cadeau de la France aux États-Unis pour le centenaire de la déclaration d’indépendance. Si l’histoire est belle, elle était tout autre au départ, car au lieu de se retrouver de l’autre côté de l’Atlantique, elle aurait pu trôner au-dessus du canal de Suez et au lieu d’être « la Lumière guidant le peuple », elle aurait symbolisé « l’Orient montrant la voie » et fortement inspirée par la déesse Isis.



Cette BD biographique occulte l’appartenance maçonnique de Bartholdi pour se concentrer entièrement sur les étapes du défi artistique et technologique de la construction et les efforts diplomatiques mis en place entre la France et les États-Unis.



Et sinon ça raconte quoi ? En 1865, Bartholdi est encore un sculpteur inconnu et a le rêve fou de construire la plus grande statue au monde. Dans un même temps, en France, on cherche un moyen de célébrer la victoire de l’Union à la fin de la guerre de Sécession. Rien de tel qu’une statue pour marquer le coup. En 1871, une campagne de financement est lancée par l’Union franco-américaine mais ce n’est que le début des ennuis pour Bartholdi. Bien que le financement soit le nerf de la guerre, il faudra faire des sacrifices et trouver des solutions diplomatiques. Il faut noter la jalousie professionnelle de Ferdinand de Lesseps face au jeune sculpteur. Celui que l’on surnomme le « Grand Français » ne voit pas d’un bon œil, une statue enjamber son précieux canal de Suez.



En 1878, celle qu’on ne connait pas encore sous le sobriquet de Lady Liberty, est construite à Paris, elle est une attraction pour les badauds, puis elle sera démontée, conduite à New-York et livrée avec 10 ans de retard. L’inauguration aura lieu en octobre 1886. Ah oui la petite dame de bronze mesure 46 m, 93 m avec son socle pour un poids de 225 tonnes.



Mais que représente la Statue de la Liberté ? En matière de symbolisme pur, on peut parler de son positionnement de trois quarts, le pied gauche en avant, le talon droit soulevé, drapée d’une tunique romaine et coiffée d’une couronne à sept branches. Chacune peut représenter les sept continents ou les sept océans. Mais La couronne peut faire penser aux rayons du soleil. La tablette dans la main gauche avec la date de la déclaration d’Indépendance et peut symboliser la loi. La main droite qui tient la torche peut renvoyer à l’esprit des Lumières. Comment ne pas y voir du symbolisme maçonnique ? En matière d’image, la Statue est LE symbole des États-Unis. Un incontournable des œuvres de l’imaginaire, surtout quand on revoit le dernier plan de La Planète de Singes de Franklin Schaffner et avec Charlton Heston.



Les auteurs nous ont livré un album terriblement bien construit, peut-être même mieux que celui sur Viollet-le-Duc. Le scénario est l’une des forces de l’album. Le scénariste Salva Rubio est un spécialiste des BD Biographiques. Récemment, il a collaboré à un diptyque sur Jacques Brel ou un one-shot sur Claude Monet. Il a adapté également des romans en BD comme La bibliothécaire d’Auschwitz. C’est loin d’être un manche et il nous le prouve. Le dessin d’Eduardo Ocana est beaucoup plus abouti que dans le premier volume et laisse encore plus de place à la contemplation. Le dessin est magnifique mais la mise en couleurs est tout bonnement géniale. Le trio fonctionne à merveille et on en redemande. C’est d’ailleurs ici que je vais conclure. Sur la quatrième de couverture, du premier tome, on annonçait la future publication. Lorsqu’on retourne la BD, il n’y a rien. Pas de tome 3 ? Chers auteurs, prévoyez-vous un nouveau tome ? Gustave Eiffel ou Ferdinand de Lesseps peuvent être de bons sujets. Ne laissez pas votre lectorat sur leur faim.
Lien : https://litteraturemaconniqu..
Commenter  J’apprécie          30
Les carnets de Darwin, Tome 1 : L'oeil des ..

une enquête en plein XIXe siècle menée par Darwin. Une bête étrange tue des ouvriers et des villageois sur un chantier de chemin de fer. Les massacres sont signés d’une bête féroce et puissante, Charles Darwin semble être la personne la plus compétente pour savoir quel est cet animal étrange et inconnu... animal ou bête maléfique ?

Un récit suffisamment intriguant et étrange pour susciter l’intérêt, même si Darwin n’est (pour l’instant?) qu’un faire-valoir pour susciter un peu plus d’intérêt à l’histoire.
Commenter  J’apprécie          30
Histoires de France, Tome 1 : XVIe Siècle - F..

Quelle déception !!

L'histoire est sans intérêt, la confrontation entre les deux protagonistes est parfois ridicule, les combats sont pitoyables, le contexte historique est bâclé et le dessin frôle parfois le laid.

Tant de BD historiques sont si passionnantes que l'on peut aisément éviter celle-là.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Eduardo Ocaña (142)Voir plus

Quiz Voir plus

La Vème République.... ça vous branche ?

En quelle année un président de la République a été élu au suffrage universel, pour la première fois ?

en 1965
en 1969
en 1981

12 questions
50 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}