EN QUÊTE D'ORION est l'histoire de Tomencadu, un fonctionnaire de la cour du pharaon Akhénaton, momifié il y a 3500 ans grâce à un procédé unique d'embaumement : ce traitement le réveillera à notre époque pour accomplir dans la Grande Pyramide une mission cruciale. Après avoir appris à communiquer avec les deux archéologues du Musée de Chicago qui assistent à son réveil et l'accueillent secrètement au sein de leur foyer, Tomencadu part de son propre chef : seul et sans ressources, il entame un voyage pour l'Egypte où il aura besoin de tous ses talents exceptionnels, de sa sagesse ancienne et de sa grande résistance physique pour justifier la confiance que le pharaon avait placée en lui. Pendant son périple, il enseigne autant qu'il apprend et découvre que la seule constante ayant pu traverser les siècles est l'amour. Les lecteurs apprécieront les nombreux rebondissements de ce roman au rythme soutenu qui met en relation des faits peu connus sur l'Égypte ancienne avec la société d'aujourd'hui vue à travers le regard d'un homme d'une grande sagesse venant d'un monde très différent. Tonemcadu nous instruit une forme de philosophie tout en nous entraînant dans un monde tant chimérique, authentique et tout à fait crédible, car c'est basé dur des théories scientifiques reconnu aujourd'hui par les plus grands théoriciens de notre monde. Au fil des mésaventures, on s'aperçoit que l'amour traverse toutes les limites, qu'elles soient spatio-temporelles, culturelles ou linguistiques. La pensée, qui nous est si importante, est étroitement liée à nos sensations et bornée par nos impressions et notre vue extérieure des faits. Bref, c'est un superbe petit roman de science-fiction, qui parle de relation humaine, d'amour, de mystère, mais aussi de destruction terrestre, d'avenir de l'humanité... Je le recommande pour tous les amoureux de roman d'aventure et de réflexion ésotérique. Je suis impatient de lire la suite. Car oui, ce livre n'est que le premier d'une série, mais on dispose malheureusement que du premier volume pour le moment. A suivre de près donc…
Commenter  J’apprécie         130