Les hommes qui disent aimer les courbes sont hypocrites. Ces courbes n’incluent certainement pas les bourrelets qui s’accumulent dans notre dos ou la peau qui pend sous nos bras. Ils aiment les seins et les fesses, point. Quatre boules bien rondes ne sont pas synonymes de courbes.
Les filles grandissent pour devenir des amas de membres inhabités et contrôlés. Les seins, les fesses, les cuisses et les ventres se voient prescrire une taille précise. Et plutôt que de protéger leurs enfants de cette boucherie, des mères décident d’en être complices.
Passer devant une vitrine devient un véritable cauchemar. Ce rare reflet de notre image qui ne colle pas du tout avec celle de Buffy et ses désirables vampires, emblème de puissance et de beauté dont la télé m’a imprégnée, est la preuve ultime que j’ai échoué.