Les tenants du projet de l'interprétation critique (du Zohar) n'avoueront jamais qu'il consiste à priver le livre de ses lecteurs au profit du discours de l'interprétation. L'élucidation d'un texte réputé difficile, parfois obscur, en voulant en finir avec ce qui échappe à la rationalité, à l'explication, à la compréhension réfléchie, aplatit l'abîme insondable de la réalité poétique et fixe les turbulences qui naissent de sa lecture ...
Préface de Charles Mopsik, p. VIII