Une seule colline, ou plusieurs, je ne me souviens plus. Plus personne ne s’en souvient. Une colline sur le côté Est de Beyrouth que nous appelions une montagne car les montagnes étaient loin. Nous avions peur pour la montagne avec sa flore, qui avançait vers le bord de Beyrouth et s’y affalait. Les figuiers de Barbarie qui égratignaient nos pieds meurent, le palmier fléchit et la montagne s’approche de ses limites.