"Il se surprit à contempler dans le bureau extérieur un employé qui taillait des crayons. Il avait oublié qu'on taillait les crayons. Tout comme il avait oublié les innombrables gestes minuscules qui rythmaient les heures de la journée dans le monde extérieur. Il serra la mâchoire, luttant contre la question qu'aucun prisonnier du camp n'osait jamais se poser : serait-il capable de vivre à nouveau hors des murs ?" (10/18 - p.92)