Cette vie mystérieuse, ce fil déroulé sans répit, dont on ignore à quoi il sert, à quoi il mène. « Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? » disaient volontiers les vieilles gens qui, déjà, l’avaient derrière eux. Une manière de parler ; de remplir les vides, dans la conversation, avec des phrases toutes faites. « Faites de quoi ? S’ils y pensaient, rien qu’un moment… !
Toutes les larmes, tous les cris, toutes les peurs, toutes les souffrances, qu’il faut accumuler pour fournir la preuve d’un dicton usagé.