En cochant ce livre lors de la Masse critique jeunesse, je ne m'attendais pas à quelque chose de précis mais le thème de la Dame à la licorne m'attire toujours comme un aimant.
Ce roman n'a pourtant pas vraiment de lien avec les célèbres tapisseries. Il s'inspire plutôt des bestiaires animaliers du Moyen-âge et des légendes traitant de la créature unicorne.
En cela, je l'ai trouvé plutôt intéressant même si le sujet n'est pas forcément traité en profondeur, du fait du public visé. ( fin de primaire-début collège).
Je suis néanmoins déçue par certains côtés. Je m'explique.
Le personnage principal, Héloïse, jeune file de douze ans est beaucoup trop lisse à mon goût. Sans doute parce que j'aime plutôt les personnages rebelles ou tourmentés.
Son obéissance à son père, seigneur d'un domaine, nous vaudra une majeure partie du roman un peu plate et trop convenue. Le rebondissement de l'histoire n'intervient qu'à la fin et malheureusement, alors que je commençais à y trouver un peu d'intérêt, le livre était déjà terminé.
Quant à l'écriture, il n'y a rien à redire. C'est agréable et fluide. Mais...eh oui, il y encore un mais.
J'ai trouvé la narration bien trop scolaire. Alors, oui, cela permet d'appréhender les composantes du monde médiéval dans son ensemble de façon basique et simple, mais pour ma part, ce n'est pas vraiment ce que j'attendais.
Peut-être ce roman est-il destiné aux scolaires ? Dans ce cas, il remplit parfaitement son office.
Je remercie les éditions du Cabardès et Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Merci à Babelio et les éditions Du Carbardès pour l’envoi de la demoiselle à la licorne, un livre de fiction historique destiné aux 9-12 ans.
L’histoire est plaisante, le vocabulaire précis et recherché, l’ambiance bien dépeinte et la narration expose fort bien les différents aspects de la vie au Moyen-âge, aussi bien chez les seigneurs que dans les abbayes. C’est expliqué de façon ludique, très intéressant (pour ma vision d’adulte) et me semble très bien pour une première approche auprès des enfants.
Peut-être un peu trop d’ailleurs. Sous toutes ces explications, l’histoire peine un peu à décoller. Il faut attendre près de la moitié du livre pour avoir de l’action. L’héroïne retranscrit aussi probablement le stéréotype de la jeune fille du Moyen-âge : sérieuse et obéissante, sans trop de caractère, ayant toujours l’air de s’excuser. Mais ce livre s’adresse à un public contemporain et un peu de rébellion aurait peut-être été plus en accord avec les enfants d’aujourd’hui.
J’aurais aussi aimé que certains aspects concernant les fils du comte soient un peu plus développés, ils arrivent fort vite et sont réglés en quelques pages, mais la fin m’a beaucoup plu et est parfaite pour concilier réalité et fantastique.
Toute l’histoire se laisse lire sans déplaisir. Mais je la verrais destiné à des lecteurs un peu plus jeunes. Car pour un livre de la même tranche d’âge, Harry Potter à l’école des sorciers est autrement plus dynamique et aventureux et plus susceptible de tenir les jeunes lecteurs en haleine.
Lu en duo avec ma fille qui fait partie de la tranche d’âge conseillée et qui a trouvé la fin triste.
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E. Doumenc adopte des regroupements suivant des critères particulièrement adaptés à l'école maternelle, en commençant d'abord par les caractéristiques physiques de l'album parce qu'ils s'adressent aux sens des tout-petits avant de passer aux contenus, à la question du genre et de la structure narrative.
Un très bon outil pour les enseignants.
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