Il est trois heures du matin quand je retrouve ma chambre. Tout le monde est couché. J'allume la radio :
"... La cavale des tueurs se poursuit dans les rues de Paris. Les gangsters ont braqué et blessé un automobiliste qui refusait de donner sa voiture.Ils seraient partis avec un million de francs..."
Je coupe. Je me laisse tomber sur mon lit, à bout de larmes, de forces, à bout de tout.