Cela était si naturel pour moi que je ne m'étonnais pas de ce que j'éprouvais devant la mer. Muette, je regardais et j'écoutais chanter mon coeur : 'Mer aimée, ô mer toujours pareille, toi qui comprends tout, qui ressens tout, qui survis à tout ! Mer, ô mon amie, qui si souvent m'écoutas, compris mes souffrances, ma douleur, mes joies, et sus, avec ton infinité et ton éternité, me consoler et m'élever au-dessus de toute limite humaine ! Tu es ici, tu es à nouveau présente, inchangée, je peux plonger mon regard dans tes profondeurs et écouter tes vagues raconter l'éternité...