Quand on a le cœur un peu étroit, c’est bien difficile d’y faire entrer un autre que soi. Pas de place pour les sourires de connivence échangés d’un bout à l’autre d’une table trop densément peuplée. Encore moins pour chanter, encore moins pour partager l’ultime bouchée d’un plat trop vite disparu ou la dernière gorgée d’une boisson trop éphémère, ou le dernier mot d’une conversation qu’on a fait durer le plus longtemps qu’on pouvait.