« Je veux te revoir et je ne te reverrai pas. C’est l’ordre des choses, je n’aime pas l’ordre des choses.
La scène de la séparation, on l’avait pourtant maintes fois répétée, je ne la pensais plus perfectible. Je me trompais, je me croyais plus costaud, plus construite, je ne savais pas que je t’aimais.
Bon, la mort n’existe pas chez les acteurs, c’est une convention théâtrale : coups de bâton de Gnafron, et Guignol, tabassé jusqu’à la fracture, se relève indemne.
Les enfants ont eu très peur. Soulagés, ils applaudissent à tout rompre.
Depuis un mois je t’applaudis. Tu ne te relèves pas. »