Si tu coupes l'hybride de la rose,
Le moignon noircit sous la greffe
Étend ses doigts fins sous la terre.
Il s'accroche à la vie, réseau
Des racines avides perçant la terre.
La première pousse, féroce et verte,
Un souple fouet de ronce furieuse
Dévore le sol et la lumière.
Tu l'arraches. Elle se faufile entre
Les dalles du chemin dans l'herbe haute,
Abritant un éperon dans
L'ombre du porche. D'une bêche en métal
Tu creuses et l'arrache de la terre
Tu la jettes vivante dans le feu.