Même celles (les femmes) qui rentraient dans le rang n'échappaient pas aux histoires de grand-mère. Elles se perdaient un jour de déluge de grésil en rentrant de l'église. Leurs réserves de nourriture et de bois pour le feu s'épuisaient en pleine tempête de neige. Elles enterraient des bébés qu'une tornade avait emportés dans les airs avant de les projeter à terre, et des enfants plus grands qui étaient sortis pendant une tempête de sable et s'étaient étouffés avec la poussière de leur propre jardin. Sa grand-mère ne savait pas raconter une histoire qui finissait bien, songeait parfois Ginny.