Le pire pour moi, c’est de donner sans recevoir. C’est dur, vous savez ! Même pour son enfant. Jamais un je t’aime, un petit merci. Quand je lui fais un bisou le soir, elle regarde au plafond. J’ai tellement besoin qu’on m’aime, docteur, et ça depuis toute petite. Je ne vais pas tenir. Heureusement que vous êtes là, je me sens moins seule. De son père, pas de nouvelles, évidemment. C’est trop difficile pour lui, soi-disant. Le pauvre ! Et pour moi, c’est pas trop pénible peut-être ! Qui pense à moi ?