C'est parce que je suis allée voir le rockeur américain Elliott Murphy sur scène que j'ai eu envie de lire sa prose. Je suis tombée sur ce "Café notes" à la bibliothèque mais j'avoue avoir été déçue. Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui ont pour point commun et de se situer dans un café. Enfin c'est ce que je croyais au départ et cette unité de lieu me plaisait bien.
D'ailleurs, la première histoire, qui se passe au café Beaubourg à Paris est tout à fait conforme à ce que je pensais. Elle m'a beaucoup plu puisqu'il s'agit d'une rencontre sur une terrasse entre un vieux rockeur sur le retour et un fan venant des États-Unis. Mais ensuite, cela part dans tous les sens. Vous savez c'est comme quand on est sur une terrasse et que l'on regarde autour de soi cela fait souvent divaguer notre pensée.
Ce qui fait l'unité des textes c'est plutôt le profil des personnages, avec notamment un homme, toujours un artiste (musicien, poète, cinéaste) pas tout jeune mais qui ne veut pas vieillir (qui critique les retraités) et de très jeunes femmes plutôt sexy.
Cela donne un côté people que je n'aime pas même si Elliott Murphy nous fait voyager, en Corse, à Venise, à Bruxelles, à Paris... ça aurait pu être très bien, comme une sorte d'Américain à Paris. Mais ça ne fonctionne pas.
Il fait souvent référence à Hemingway pourtant on en est loin. Ce n'est pas très bien écrit ou pas bien traduit je ne sais pas.
Franchement il faut plutôt aller écouter ce pote de Bruce Springsteen qui a choisi de vivre en France.
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