« On commence par quoi ? lui répondis-je.
- Tu cours pour m’échapper, sinon…
- Sinon quoi ? Tu m’attrapes et je passe un très bon moment ? Cela ne me donne pas envie de courir, ça. »
Je me mis tout de même en mouvement. Il avait un regard déterminé. Aucune trace de badinage sur son visage. J’avais intérêt à courir vite, très vite.
Il avait trouvé comment rendre la situation affolante. Il envoyait des messages d’alerte dans mon esprit, je ressentais du danger, imminent et oppressant. C’était plus fort que moi, je devais courir…