Dans l'obscurité, autour d'eux, tout un monde grouille, couine et mord. Marianne distingue d'abord les chats. Tous les chats pelés, blessés, maigres, que les familles affamées ne pouvaient plus nourrir sont venus se repaître du corps de l'Allemand. Il y a aussi les rats. Tous lacèrent, déchirent, défont le corps ouvert, dont la putréfaction est accentuée par la chaleur et qui répand son parfum pestilentiel sur la scène.