Vol incertain
Dans l’herbe tu n’es pas, le pauvre ciel
T’enveloppe au loin
Avec sa baudruche humide et froide,
Dont j’habille mon cœur…
Je voudrais t’embrasser sur le ciel
Aux branches mortes, nonpareilles.
Les yeux âgés tu as
Et les cheveux collés sur les oreilles.
Le nuage blanchâtre pâlira
Et des oiseaux qui passeront en criant
Vont percer l’air froid
En haut dessinant ton corps vivant.