Avec cette sûreté de goût qui est un des traits saillants de son génie, Raphaël (1483-1520), mieux encore que Léonard, a su donner aux sujets si variés qu'il a traités le cadre pittoresque qui leur convenait le mieux. Pour lui, le paysage qui les accompagne n'est pas, comme chez son maître, une tranche quelconque de la nature découpée au hasard, sans relation avec les épisodes auxquels il sert de fond.