Scott Matthews était l’amour de ma vie. Il était mon premier baiser, mon premier slow, mon premier fantasme et ma première punition au lycée. Je faisais comme si notre premier – et unique – baiser n’avait pas eu lieu en maternelle. Je prétendais que mes tentatives pour qu’il me voie autrement que comme une fille « sympa et rigolote » n’étaient pas désespérées. J’imaginais qu’il m’aimait lui aussi en secret et que sa timidité maladive – mais extrêmement bien cachée – expliquait notre relation pure et chaste.