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Citation de CeliaBe


Raïa [...] est sortie en ville avec son bébé sur le dos quand commence un bombardement de la Luftwaffe. Elle trouve refuge dans une cave avec une dizaine de citadins, certains terrorisés, d'autres apathiques. Le sol et les murs tremblent, on essaie, à l'oreille, de déterminer à quelle distance tombent les bombes et quels bâtiments elles détruisent. Le petit Édouard se met à pleurer, attirant l'attention puis la colère d'un type qui, d'une voix sifflante, explique que les Fritz ont des techniques ultramodernes pour repérer les cibles vivantes, qu'ils se guident aux sons les plus ténus et que les pleurs du bébé vont tous les faire tuer. Il excite si bien les autres qu'ils jettent Raïa dehors et qu'elle en est réduite à chercher un autre abri, sous le bombardement. Folle de rage, elle se dit et dit à son bébé que tout ce qu'on pourra lui raconter sur l'entraide, la solidarité, la fraternité, c'est de la blague. "La vérité, ne l'oublie jamais, petit Editchka, c'est que les hommes sont des lâches, des salauds, et qu'ils te tueront si tu ne te tiens pas prêt à frapper le premier."
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