Une déception pour ce livre acheté trop vite. Je faisais des courses rapide quand je l'ai vu en rayon. Comme je voulais depuis longtemps acheter un ouvrage sur les contes lorrains pour retrouver ceux que j'avais entendus ou lus chez mes grands-parents, je l'ai pris sans m'accorder le temps de regarder les précisions sur la quatrième de couverture. Une erreur: ce livre pompeusement appelé "contes de Lorraine" ne contient en fait que des contes recueillis dans un seul et unique village meusien (j'ai eu l'impression d'être flouée par ce titre). Autant dire que la Lorraine que je suis mêlant origines vosgienne, meurthe-et-mosellane et mosellane (mais pas meusienne) n'y retrouve rien de ses traditions et de son patrimoine.
J'attendais des contes spécifiques, et finalement je n'y ai lu que des variantes de contes déjà connus (notamment ceux collectés par les frères Grimm), souvent plus courts et simples, parfois repris en plusieurs exemplaires légèrement différents.
Certaines fins cependant sont surprenantes, très soudaines et pas du tout conforme à la morale souvent présente dans les contes.
Bref, je suis restée sur ma faim, ce n'était pas l'ouvrage que j'attendais, mais sans doute est-ce une erreur d'achat et peut-il être intéressant dans d'autres conditions.
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Petit recueil de contes d’à peine 50 pages en gros caractères.
Jean de l’Ours
Jean de l’Ours, son surnom il le tient de sa naissance dans une grotte où un ours séquestrait sa mère. Jean grandit et parvient à libérer sa mère et rejoindre son père. Il va de métiers en métiers, d’acolytes en comparses mais leur manque de loyauté, pour ne pas dire traitrise, aboutit à l’échec de toutes ses quêtes entreprises. Toutes ? N’oublions pas que c’est un conte et celui-ci obéit à la règle du happy-end
Le militaire avisé
Le héros de ce conte est donc un militaire en permission qui rencontre différents animaux dangereux qu’il met en colère et qui cherchent à le tuer et à le manger … Mais comme tout conte digne de ce nom, le militaire sortira vainqueur de ces péripéties et se verra offrir la main de la belle jeune fille.
Le roi d’Angleterre et son filleul
« Il était une fois un roi d’Angleterre qui aimait la chasse à la folie … »
GGG junior a bien ri à la lecture du militaire avisé lorsque chaque bête féroce se plaint en ces termes après s’être fait berner :
« Ah ! ne m’en parle pas ! c’est un méchant petit crapaud de militaire »
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