Le consultant s'est progressivement radouci. Je lui avais indiqué que l'enjeu n'était finalement pas si important. Et, progressivement, j'ai descendu le ton de ma voix.
Ma mère, qui est une psychanalyste spécialiste des bébés et de la relation parents-enfants, notamment dans le cas particulier de grands prématurés, m'avait expliqué que souvent, pour calmer la détresse et les cris d'un nourrisson, elle lui disait des mots tendres en adaptant la force de sa voix à celle du petit. Ainsi connectée avec l'enfant, elle descendait ensuite progressivement le niveau de sa voix, accompagnant le nouveau-né vers le retour au calme.