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Citation de kanarmor


Alors l'Ankou a allongé le bras et saisi le ciré de mon frère par la manche. D'une voix sourde, comme s'il parlait depuis le fond d'un puits, il a dit que Jean était à lui. J'ai crié qu'il respirait, qu'il n'était pas mort. Alors il m'a traité de voleur. Il m'a dit qu'il devait mourir et que je le lui avais volé. J'ai attrapé la gaffe et l'ai lancée comme un javelot. J'ai senti une douleur atroce dans mon bras, comme s'il était pris dans un étau. J'ai senti son odeur infecte, comme celle des carcasses d'animaux morts. J'ai vu ses orbites sans yeux, sa chair déchiquetée, son visage difforme. Il m'a soulevé du sol et a dit que mon frère était à lui et que si je voulais qu'il vive, je devais prendre sa place.
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